Cette semaine, nous partons au Maroc, fabuleuse terre de glisse où le windsurf a d’abord pris ses racines à Essaouira puis s’est largement développé à Dakhla au sud du sud du pays, aux confins du Sahara.
Avec sa longue façade atlantique, le Maroc est aussi une formidable destination surf avec de très nombreux et bons spots.
Les spots de planche sont moins nombreux. Du fait de la configuration de la côte et des effets thermiques et venturi, le wind se concentre sur 2 zones principales : Essaouira et Dakhla.
Quand approche l’été, Essaouira se transforme en machine à vent. Le vent de nord nord-est (le charki) monte progressivement dans la journée pour atteindre son maximum dans l’après-midi. Il peut souffler à plus de 40 nœuds certains jours de juillet-août. Ca navigue aussi à Sidi Kaouki à 15 minutes au sud (c’est là que le marocain Boujma Guilloul, ancien king mondial de vagues a créé son centre - contactez Lucie, notre Experte Locale à Sidi qui travaille avec lui) et aussi à Moulay au nord (pour les accros de waveriding).
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Il n’est pas rare de profiter de bonnes conditions en mars-avril-mai et octobre, novembre. En hiver, c’est plus aléatoire et il vaut mieux être dans une logique de vacances multisport et découverte.
Dakhla bénéficie de statistiques de vent phénoménales. C’est sans doute la destination la plus ventée au monde. Ça marche toute l’année ou presque avec des vents forts voire très forts en été.
Si le vent est quasi garanti à Dakhla, il y a toujours quelques jours sans quand il tourne au sud (parfois en hiver). C'est alors l’occasion de se mettre au surf ou de découvrir le désert. En tout état de cause, windsurfer à Dakhla sur l’immense lagune au cœur du Sahara ou sur les spots ouverts sur la mer est une expérience unique.
Gilles Debrix, Top Expert Windsurf Trip Adékua.